Ephémère, exclusif, illégal.
Rebelle, provocateur et compétitif.
 
C'est la nouvelle forme d'art populaire qui s'est développée dans les trains traversant la ville de New York et qui a été célébrée dans "Subway Art", le célèbre livre de Henry Chalfant et Martha Cooper.
Cinquante ans ont passé depuis que le premier nom a été écrit sur le métro à l'autre bout du monde, et pourtant, à Rome, les trains continuent inexorablement à être peints, à rouler avec plus ou moins les mêmes grandes lettres colorées et déchiffrables.
Trente ans de graffitis dans le métro de Rome, contenus dans 432 pages, avec les histoires de 90 des écrivains les plus prolifiques de la scène romaine. Un voyage introspectif à travers des centaines d'archives secrètes, enrichi de plusieurs clichés de photographes de renommée internationale qui ont suivi et documenté ce phénomène culturel depuis les premiers jours qui, malgré un contrôle accru et des sanctions plus sévères, ne semblent pas avoir eu de répercussions sur la vie quotidienne.